Les élus et les collectivités deviennent des acteurs incontournables pour accompagner et maîtriser la transition énergétique sur leur territoire.
Dans ce contexte, où l’énergie redevient une composante du projet de territoire, la réduction des consommations d’énergie des ménages et des entreprises est un enjeu central.
Une première note (n°162) sur la question de « sobriété » identifiait deux types de facteurs qui déterminent les comportements énergétiques des ménages et des entreprises : le contexte dans lequel ils s’inscrivent, et des facteurs plus sensibles propres à chaque individu (valeurs, habitudes, modes de vie).
Pour répondre à leurs besoins, les individus doivent composer avec le territoire dans lequel ils vivent, qui offre des logements et des transports plus ou moins efficaces d’un point de vue énergétique.
A travers les documents de planification – Schémas de Cohérence Territoriale (SCoT) et Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) –, les élus locaux peuvent créer un environnement plus favorable à des pratiques sobres en énergie. Ils organisent l’espace et mettent en cohérence les politiques sectorielles (habitat, transport…).
Des choix d’organisation territoriale vertueux d’un point de vue énergétique peuvent être anticipés dans ces documents de planification et être accompagnés par d’autres politiques publiques. Ces choix offrent aux individus les conditions suffisantes pour adapter leurs pratiques et réduire leurs consommations, et ainsi amener le territoire vers davantage de sobriété.