La sobriété énergétique, de quoi parle-t-on ?
Nos territoires sont aujourd’hui très dépendants des énergies conventionnelles –pétrole, gaz, charbon, uranium–, quasi exclusivement importées et dont le stock est limité. Dans un contexte de raréfaction des ressources naturelles, nos territoires pourront être exposés à des situations de pénuries (disponibilité et coût des énergies), impliquant de mieux connaître les secteurs consommateurs.
Les travaux sur la consommation des ménages s’inscrivent dans la plateforme d’appui à la transition énergétique des territoires, pilotée par l’ADEUS, qui consiste à construire une stratégie partagée de la transition énergétique, en particulier sur le territoire du SCOTERS.
Mettre en œuvre la transition énergétique sur un territoire consiste notamment à :
- développer les énergies renouvelables ;
- intégrer les évolutions technologiques et les choix techniques permettant d’être plus performants (systèmes, process, matériaux…) : c’est ce qu’on appelle l’efficacité énergétique ;
- et accompagner des changements de comportement (ou de « pratique ») permettant de réduire les gaspillages et de faire des économies d’énergie : c’est l’enjeu de ce qu’on appelle la sobriété énergétique.
Cet enjeu de sobriété est aujourd’hui peu décliné dans nos politiques publiques, et constitue pourtant un élément important dans la transition énergétique, au regard du potentiel de réduction des consommations d’énergie qu’il représente.
Cette note identifie deux types de facteurs qui déterminent les comportements énergétiques des ménages. Résultat d’arbitrages multiples, leur niveau de consommation dépend d’une part du contexte dans lequel le ménage s’inscrit, et d’autre part des facteurs plus sensibles propres à chaque individu (valeurs, habitudes, modes de vie).