Présentation des premiers éléments
Le contexte actuel, entre grands objectifs écologiques et hausse des prix de l’énergie, pousse vers la sobriété énergétique.
Certains territoires se sont engagés à mettre en œuvre des politiques publiques pour limiter la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre (GES). Pour exemple, l’Eurométropole de Strasbourg a adopté un document stratégique, le Plan Climat 2030, qui définit ses objectifs de rénovation énergétique à 8 000 logements/an à un niveau BBC (bâtiment basse consommation).
Le cadre règlementaire défini par la loi Climat et Résilience vient renforcer la nécessité et l’urgence de la rénovation énergétique des bâtiments. En effet, l’une des mesures phares de cette loi consiste à interdire progressivement la location des logements énergivores. Ainsi, une partie des logements classés G le seront dès 2023.
Jusqu’à présent, cette problématique a été étudiée à l’ADEUS sous deux angles :
- La question de la précarité énergétique des ménages en lien avec l’habitat et la mobilité,
- L’observation des copropriétés du Bas-Rhin contribuant à la connaissance du parc énergivore en accompagnant les programmes opérationnels préventifs d’accompagnement des copropriétés (POPAC) du Bas-Rhin et de l’Eurométropole de Strasbourg dans l’identification des copropriétés fragiles, à travers plusieurs caractéristiques dont l’étiquette de diagnostic de performance énergétique (DPE).
Pour répondre aux nouveaux enjeux en matière de rénovation du parc, l’observatoire des copropriétés s’est élargi à l’ensemble du parc bâti résidentiel et tertiaire du Bas-Rhin. Devenu l’observatoire de la rénovation énergétique et des copropriétés, son objectif est de repérer et qualifier le parc énergivore et suivre les aides aux travaux de rénovation.
Les éléments présentés ici ont contribué à nourrir les réflexions sur les méthodes d’identification du parc énergivore et à éclairer les besoins des partenaires.