Selon le dernier Atlas Human Planet 2019, les trois-quarts de la population mondiale vit en zone urbaine… ce ratio s’applique également à l’échelle de la France. Cette concentration de la population dans les aires urbaines renforce son exposition aux agents pathogènes, comme en témoigne l’actuelle pandémie de la COVID-19, crise qui impacterait plus fortement les villes. Pour contrer ces épidémies qui déciment les citadins, la construction des villes a toujours su intégrer les enjeux sanitaires.
Mais ces enjeux sont devenus moins prioritaires avec l’évolution des systèmes de soin et l’émergence des antibiotiques.
La rapide croissance de la population citadine et sa fragilité face au bouleversement climatique et aux épidémies convoquent ainsi à nouveau les aménageurs et les architectes à inventer rapidement des modèles adaptés. Cette note traite plus spécifiquement de la place du végétal dans la conception des espaces urbains.
En quoi cette nature, au-delà d’un agrément, est-elle bénéfique pour la santé publique ?
La santé est ici vue dans une acception large, incluant les notions de bien-être et de qualité de vie, conformément à la définition que donne dès 1946 l’Organisation mondiale de la santé.
« Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé ».