Les voitures individuelles sont toujours plus nombreuses et, en dehors des grandes agglomérations, leur usage ne semble pas en recul, y compris lorsqu’il existe des alternatives à celles-ci.
Or, cette forte utilisation de la voiture n’est pas sans impact sur les consommations d’énergie des ménages et des territoires. Les transports routiers représentent ainsi un quart de la consommation d’énergie du Bas-Rhin, majoritairement des produits pétroliers.
Dans un contexte incertain en matière d’évolution des prix de l’énergie et d’augmentation de la fiscalité des carburants, cette note se propose d’interroger, de façon schématique, la capacité de résilience des territoires d’un point de vue énergétique en mettant en perspective :
- l’impact énergétique actuel de l’usage quotidien de la voiture par les ménages dans les territoires.
- les possibilités offertes par les territoires pour s’affranchir de la voiture dans la mobilité quotidienne des ménages.
Avec cette méthode, les résultats obtenus identifient les territoires du Bas-Rhin les plus résilients : grandes villes, villes moyennes et centralités secondaires.
