Rapport d'activité : 2011 : Rapport d'activité | février 2012

Rapport d’activité : 2011

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L’Agence s’est appliquée à défricher des questions essentielles pour le fonctionnement du territoire, et d’abord à mieux comprendre les ruptures prévisibles et leur impact sur la vie des gens. Ainsi, les observatoires et leurs éclairages ont permis de vrais apports sur les modes de vie, la cohésion sociale, l’usage du foncier, les déplacements. En complément, l’Agence a approfondi des concepts transversaux issus des travaux de 2010, en raison de leur capacité à renouveler les approches des politiques publiques sectorielles : la proximité, la trame verte appliquée au territoire.

L’Agence a participé à renouveler la lecture collective des grandes dynamiques et des interdépendances à l’oeuvre, questionnant les liens entre CUS et hors CUS et plus largement entre métropole et armature régionale. Elle remet en perspective le besoin d’organisation du fonctionnement métropolitain, comme une clé pour l’adaptation du territoire dans un monde à l’économie globalisée. Mais de quoi ce fonctionnement métropolitain est-il le nom ? Quelles en sont les options ? Quelle est l’échelle et la forme de cette métropole ? Les travaux de prospective ont fait émerger des options réalistes pour les documents cadre tels PLU communautaire et SCOTERS en cours : entre puissance et rayonnement d’un coeur intense décroché de son environnement et ancrage régional confortable éloigné des plus-values de la mondialisation, un faisceau de solutions durables peut se préciser autour de projets clé. La relance de travaux transfrontaliers, même modeste, a enrichi de son pendant allemand la vision française d’un développement régional. Les travaux de cet atelier seront restitués en 2012.

L’Agence promeut des modalités renouvelées du renforcement d’une culture commune, par un travail complexe de croisement entre ses travaux, les échanges avec les techniciens partenaires et l’apport d’experts nationaux. Ainsi, intelligence collective interne, apport de la spatialisation, transversalité pluridisciplinaire, collectif de techniciens partenaires associés aux travaux sont des procédés progressivement renforcés. Enfin, l’Agence hybride expertise locale et expertise nationale, renforçant les travaux des uns des références, lisibilité et expérience des autres, par exemple avec la prospective, les Rencontres, les plateformes.

Ces apports relèvent d’un socle de travaux communs. Ils représentent la condition de la valeur ajoutée de l’Agence aux travaux propres à chaque partenaire, dans son rôle d’outil collectif au service du développement durable du territoire.

Anne PONS
Directrice générale de l’ADEUS

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