L’Eurométropole de Strasbourg est au contact de quatre des neuf corridors européens de transport pour lesquels l’Union européenne a entrepris d’organiser la mobilisation des moyens et la convergence des efforts de tous les partenaires concernés : États, collectivités territoriales, opérateurs de transport maritime, fluvial, routier, aérien.
Pour réaliser cet objectif, l’Union européenne s’est dotée de divers instruments de financement : Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE), Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), facilités de la Banque européenne d’investissement (BEI).
Les financements européens ne bénéficieront toutefois, dans chaque pays, qu’à des projets retenus et proposés par les États, c’est-à-dire pour lesquels ceux-ci auront décidé de s’engager.
Afin que la France, notamment la nouvelle Grande région dont l’Eurométropole de Strasbourg a été reconnue comme chef-lieu, puisse bénéficier pleinement de son positionnement exceptionnel au contact des corridors « Mer du Nord- Méditerranée », « Atlantique », « Rhin-Alpes » et « Rhin-Main-Danube », il est nécessaire de procéder au plus vite à la réalisation d’une série d’opérations.
Celles-ci permettront de connecter définitivement l’Eurométropole à chacun de ces grands corridors européens : achèvement de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône, achèvement de la continuité autoroutière Nord-Sud à travers l’Alsace, poursuite du développement des infrastructures portuaires, relèvement de la vitesse sur la section reliant le pont ferroviaire sur le Rhin à la ligne Karlsruhe-Bâle, et le raccordement ferroviaire de l’EuroAirport.
Ce document a pour objet de présenter les opportunités ainsi offertes à la France de s’assurer, par l’Eurométropole de Strasbourg, les meilleures connexions aux corridors structurants du réseau transeuropéen de transport.
