Souvent confondue avec l’environnement au sens large, l’écologie est une science qui étudie les interactions nécessaires aux cycles de vie du monde vivant. Longtemps difficile à appréhender dans la compréhension des territoires, elle se traduit aujourd’hui par une nouvelle politique instaurée par le Grenelle de l’Environnement : la Trame verte et bleue.
L’enthousiasme pour cette prise en compte des questions écologiques dans les politiques d’aménagement du territoire a vu émerger de nombreuses définitions où l’allusion au « verdissement » du territoire se fait sentir : coupure verte, infrastructure verte, armature verte, coulée verte…
La plupart sont intégrées dans les documents d’urbanisme et sont utiles à la construction des projets de territoire. Toutes font référence à des enjeux inspirés du Grenelle de l’Environnement, mais les nuances entre ces termes sont parfois significatives et certaines n’ont qu’un lien partiel avec l’écologie.
La Trame verte et bleue est un ensemble de milieux naturels et semi-naturels interconnectés entre eux en maillage. Elle répond à un enjeu de conservation de la biodiversité en intégrant les problématiques écologiques dans une démarche territoriale. Elle permet non seulement de conserver des espaces naturels remarquables pour la flore et la faune, mais également de préserver les espaces naturels « ordinaires », qui favorisent la connectivité entre sites remarquables.