Des tendances démographiques fortes se confirment chaque année un peu plus dans le Bas-Rhin. Ainsi, au dernier recensement de la population (2017), les ménages composés d’une seule personne sont désormais plus nombreux que les couples avec enfant·s.
Le recul des familles avec enfant·s est un phénomène majeur depuis la fin des années 1990. Il est observable dans tous les types de logements : chez les propriétaires devenus aujourd’hui séniors, chez les locataires du parc privé en majorité composés de jeunes couples, de jeunes actifs ou d’étudiants, et chez les locataires du Parc social qui accueille désormais une forte proportion de familles monoparentales.
La structure des ménages connaît donc une profonde transformation : vieillissement, complexification des modèles familiaux, diminution de la taille moyenne des ménages, etc.
Ces évolutions induisent forcément des transformations des besoins des ménages et impactent le parc de logements qui s’est également considérablement modifié. D’abord, par sa taille –avec une croissance de près de 13 % en dix ans– mais aussi par sa structure.
Le récit sur les dix dernières années de ces évolutions dans les territoires du Bas-Rhin et l’Eurométropole de Strasbourg, est riche d’éclairages sur la manière dont les différents types de logements répondent aux nouveaux besoins démographiques.
Ces éclairages sont indispensables pour les politiques locales de l’habitat, dont l’un des objectifs majeurs est d’adapter constamment l’offre à l’évolution des besoins.