Le secteur tertiaire, qui recouvre un vaste champ d’activités, allant des bureaux aux commerces en passant par l’enseignement et la recherche, ou encore les cafés-hôtels-restaurants représente un quart de la consommation en énergie primaire dans le territoire du Schéma de Cohérence Territoriale de la Région de Strasbourg (SCOTERS). C’est le deuxième poste de consommation derrière le logement.
Les consommations énergétiques relatives aux activités tertiaires ont fortement augmenté ces vingt dernières années, en raison de la progression des usages en informatique –en particulier en traitement de données– et en climatisation. Les activités de service représentent plus de 60 % du tissu économique et des emplois salariés du SCOTERS.
La présente note porte sur le parc tertiaire privé à usage de bureaux, sur lequel les collectivités ont peu de prise. Il est animé par des logiques de concurrence et de rentabilité à plus court terme, ce qui peut constituer un obstacle à la rénovation du bâti ancien. Quant aux bâtiments neufs, ils sont soumis à des réglementations thermiques, dont les rapides évolutions font planer le risque de l’obsolescence sur les bâtiments existants.