Lorsque l’on évoque la question des inégalités, l’indicateur le plus immédiatement évident est celui des revenus et de leur dispersion. Il a d’ailleurs été retenu pour délimiter les 1 300 quartiers prioritaires de la Politique de la Ville en 2014.
C’est pourquoi il est important et intéressant d’analyser les revenus, leur dispersion et leur évolution dans la CUS et au niveau infra-communal.
Les descriptions antérieures du territoire intercommunal ont déjà montré que les individus ne s’établissent pas de manière aléatoire dans les communes ou dans les différents quartiers. Certains territoires attirent plutôt les jeunes, tandis que d’autres accueillent plutôt les familles. Certains types d’habitat, notamment selon leur mode de financement (parc locatif social par exemple) accueillent des populations plus fragiles que d’autres.
Enfin, l’irruption de la crise financière et immobilière fin 2008 a forcément impacté la CUS et ses habitants.
L’ensemble de ces éléments indiquent d’une part que la répartition de la population selon le critère des revenus n’est pas homogène sur le territoire communautaire, et d’autre part que l’écart de revenus entre les plus riches et les plus pauvres a eu tendance à s’accroître.