Les habitants du Bas-Rhin habitent en moyenne de plus en plus loin de leur lieu de travail et parcourent par conséquent au quotidien des distances de plus en plus longues pour aller travailler.
Or, cette mobilité dite pendulaire est plus ou moins contrainte pour les individus, en fonction de leurs profils, de leurs revenus, de leur lieu de résidence et, plus largement, de leurs capacités à se déplacer. Pour les personnes qui ne pourraient répondre à cette injonction à la mobilité, la contrainte peut même se transformer en risque d’isolement voire d’exclusion.
Avec la mise en place d’offres multimodales et, en premier lieu, de transports collectifs, la puissance publique cherche à garantir à tout un chacun un droit à la mobilité, permettant de compenser les déséquilibres territoriaux en matière d’équipements et d’emplois par l’amélioration de l’accessibilité des territoires.
Cette note, après avoir mis en lumière les inégalités territoriales en matière d’offre d’emplois sur le Bas-Rhin, se concentrera sur la problématique de l’accessibilité des quartiers en difficulté de l’Eurométropole, aux populations les plus fragiles. Cette analyse permettra ainsi de souligner l’efficacité des transports collectifs pour gommer certaines frontières et garantir à tous un accès à l’emploi dans des conditions satisfaisantes.
