Les mobilités résidentielles désignent le fait pour les ménages de changer de logement et sont le plus souvent liées à leur cycle de vie. Elles sont déterminées notamment par les capacités financières des ménages et par l’attractivité de l’offre en habitat dans les territoires.
Depuis les « 30 Glorieuses », la fluidité des parcours résidentiels a connu une amélioration continue grâce à l’important développement de l’offre en logements et à sa diversification. Plus récemment, la crise économique, conjuguée à l’envol des prix du logement et à l’accélération des séparations familiales, conduisent à un contexte global d’incertitudes défavorable aux mobilités résidentielles.
La question est d’une part de savoir pour qui les difficultés sont les plus grandes ? Et d’autre part, quels sont les impacts de ces mobilités sur les territoires ? Les réponses à ces questions sont de nature à éclairer à la fois les politiques visant à répondre aux besoins en logements (PDH, PLH) et, plus largement, celles portant sur l’aménageme