L’habitat détermine les conditions et le cadre de vie des ménages, c’est d’ailleurs leur premier poste de dépenses. C’est aussi une brique importante de fabrication de la ville, qu’elle soit de proximité, étalée ou fragmentée.
Le nouveau contexte énergétique, la crise économique, le vieillissement, la recomposition des familles, induisent de nouveaux besoins, de plus en plus complexes : au moins transformation de l’habitat existant et construction de nouveaux types d’habitat mieux adaptés.
L’État et les opérateurs privés et sociaux fournissent leurs réponses, aux côtés de collectivités comme le Conseil général et la Communauté urbaine de Strasbourg, ou les communes, qui agissent par le biais de leurs politiques de l’habitat. Cette conjugaison est précieuse, car les approches sont complémentaires.
Cependant, la différence des échelles territoriales et des rythmes de mise en oeuvre des unes et des autres induit un risque de résultat partiel ou incohérent : c’est pourquoi leur réussite dépend en premier lieu des articulations qu’elles sauront trouver, de leurs objectifs et moyens.
Après des décennies de cloisonnement institutionnel, nul doute qu’il faudra tout le temps de leur mise en oeuvre et des démarches innovantes pour y parvenir. De quoi attirer l’attention sur l’importance de la gouvernance de l’habitat .
Président de l’ADEUS
