« Faciliter la vie dans la proximité », l’objectif est fréquemment affiché dans les différents documents de planification en tant qu’orientation majeure de ceux-ci, notamment parce qu’il rejoint à la fois les aspirations des habitants, les préoccupations de maîtrise des consommations énergétiques (limitation des déplacements automobiles) et le risque environnemental.
Pour autant, « vivre dans la proximité » ne se décrète pas, d’une part parce qu’il s’agit de comportements individuels, et d’autre part parce que ces mêmes comportements individuels dépendent d’une offre urbaine, souvent privée, sur laquelle la puissance publique n’est généralement pas en capacité de « faire », mais plutôt de « rendre possible ».
Les réflexions qui suivent énumèrent l’ensemble des conditions qui produisent un milieu urbain favorable à la vie dans la proximité. Ces conditions, interdépendantes entre elles, relèvent à la fois de la place accordée aux modes actifs, de la qualité des espaces proposés, des seuils minima d’usagers des services et des équipements, des formes urbaines et architecturales…
Ces conditions se déclinent, telles un « pense-bête », sous la forme d’une série de préconisations que l’on peut envisager dans les opérations nouvelles, mais qui peuvent aussi inspirer la requalification de la ville existante.
