La rareté du foncier, déjà effective dans certains territoires, ainsi que le changement de modèle de développement attendu par la loi Climat et Résilience dont le « Zéro artificialisation nette des sols » (ZAN), obligent à mettre en perspective la question du patrimoine bâti. Les tissus urbains constitués seront davantage sollicités à l’avenir, ce qui laisse entrevoir, dans les secteurs en tension, un risque ou une opportunité pour les ensembles et bâtiments à valeur patrimoniale.
Quel type de bâti, qu’il soit isolé ou partie prenante d’un ensemble urbain, les collectivités souhaitent-t-elles conserver et pour quelles raisons ? Que ce soit au titre de ses qualités architecturale et constructive, de sa forme urbaine ou au nom de la mémoire collective locale, un questionnement sur la valeur accordée au bâti ancien semble être une phase préalable au renouvellement urbain et à la densification des tissus constitués.
L’ADEUS accompagne les territoires depuis plusieurs années dans les démarches de valorisation du patrimoine.
Cette note apporte un éclairage sur ce sujet en prenant appui sur la démarche de préservation du patrimoine bâti engagée dans le cadre de la modification n°4 du PLUi de l’Eurométropole de Strasbourg où près d’une dizaine de communes de première et deuxième couronnes se sont saisies de cet outil pour préserver leur patrimoine et ainsi une part de leur identité.
