L’évolution climatique de ces dernières décennies rend les espaces urbains particulièrement vulnérables aux fortes chaleurs. Sa composition à dominante minérale augmente l’énergie stockée durant la journée, ralentissant considérablement son rafraîchissement pendant la nuit par rapport aux campagnes environnantes. Cette différence de températures correspond à l’îlot de chaleur urbain (ICU).
L’été 2019, marqué par deux canicules exceptionnelles de par leur intensité, figure parmi les étés les plus chauds depuis le début des mesures climatiques.
Face à ce constat et dans la continuité des travaux menés en 2014, l’ADEUS propose une nouvelle analyse du phénomène nocturne des îlots de chaleur urbains à plus grande échelle.
L’objectif du présent travail consiste à localiser les ICU, afin de déterminer les secteurs accentuant la vulnérabilité de la population.
L’élaboration d’une nouvelle méthodologie permet dorénavant d’estimer les températures de l’air sur l’ensemble du territoire bas-rhinois et transfrontalier par le traitement d’images satellites.
Des premiers résultats sont donnés pour des communes et intercommunalités bas-rhinoises et allemandes.