L’année 2024 s’inscrit dans la même tendance que celle qui l’a précédée :
- Le secteur de la construction a continué de se contracter avec une chute marquée des logements commencés. Cette situation, qui s’inscrit désormais dans la durée, a des conséquences sur l’ensemble de l’activité économique.
- Malgré une baisse des prix en 2024, le marché immobilier est atone du fait de prix qui restent élevés pour de nombreux ménages, et des taux qui n’ont que légèrement reculé. Les taux de mobilité se sont réduits dans le parc privé (locatif ou occupé en propriété).
- L’augmentation des coûts énergétiques a eu un impact financier important pour les ménages, et plus particulièrement pour ceux logés dans des logements énergivores et/ou ayant des revenus modestes.
- Les difficultés d’accès au logement se sont accrues en raison notamment d’une diminution sensible de l’offre en logements locatifs, en partie liée à une chute de la rotation et à une diminution de l’accession à la propriété. La hausse assez brutale du coût de la vie a entraîné une baisse des déménagements aussi bien dans le parc privé que dans le parc social, alors même que la demande en logements reste dynamique.
- La décohabitation entraîne une diminution continue depuis plusieurs années du nombre de personnes par ménage. Les évolutions sociétales, comme les séparations de plus en plus nombreuses chez les couples et la forte progression de personnes vivant seules, favorisent la demande en logements. De plus, la population a continué de progresser en Alsace pour la période 2015-2021.
Avec toutefois des signaux de stabilisation notamment en matière de conjoncture économique et immobilière mais aussi en termes de réglementation et d’encadrement, qui devront à terme avoir des effets sur le rééquilibrage des marchés du logement.