Note de l'ADEUS n°66 : Mobilité | avril 2012

Mobilités et modes de vies selon les centralités dans le Bas-Rhin

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Avec une mobilité quasi-identique selon les centralités, un budget temps de transport équivalent (80 minutes) et un programme d’activités proche, l’organisation de la mobilité des bas-rhinois semble a priori déconnectée des notions de territoire.

Or, la préservation de ce programme d’activités, dans un budget temps de transport donné et dans des contextes territoriaux très différents, implique de procéder à certains ajustements en matière de déplacements. Les possibilités, mais aussi les besoins d’ajustement varient selon les territoires, et surtout selon les personnes, leurs profils et leurs parcours. Les marges d’ajustement, en contrepartie, se limitent bien souvent à la modification du rapport entre l’espace et le temps que permet l’accélération des vitesses, ainsi que la souplesse d’usage du mode de transport. La voiture particulière est, en ce sens, un outil d’émancipation sans nul autre pareil.

Ces premiers constats soulignent à quel point les ménages et les individus adaptent, indépendamment du territoire sur lequel ils vivent, leur organisation à l’échelle de leur journée, mais aussi de leur vie pour réaliser leurs programmes d’activités en fonction des contraintes qui leurs sont imposées et des alternatives dont ils disposent.

Ainsi, loin de n’être qu’une simple problématique géographique, cette question de la mobilité selon les centralités interroge plus largement la relation des ménages au territoire en fonction de leurs profils sociodémographique et économique. Elle interroge également cette relation au regard des évolutions en cours et à venir ; évolutions qui ne manqueront pas de modifier l’équilibre sur lequel s’est bâti tout le fonctionnement de notre territoire

Note de l'ADEUS n°66

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