Le processus de métropolisation à l’œuvre sur le Bas-Rhin s’accompagne d’un renforcement des enjeux liés à l’articulation des territoires entre eux. En effet, dans ce contexte de flux toujours plus complexes et nombreux, la voiture continue d’occuper une place prédominante et coûteuse pour la société.
Or, d’autres modes efficaces existent et une part conséquente des migrants quotidiens dispose ainsi d’alternatives à la voiture : modes actifs, transports en commun, covoiturage notamment.
Les flux radiaux, en lien avec le cœur de métropole, représentent une cible de report modal particulièrement intéressante. Leur volume et leurs caractéristiques permettent de proposer des offres concurrentielles à la voiture, notamment en transports en commun.
La présente note analyse la pertinence de l’offre de transports en commun actuelle pour capter les migrants automobilistes à destination de l’Eurométropole de Strasbourg. L’analyse s’est concentrée sur les rabattements pendulaires liés aux motifs emploi et étude des migrants quotidiens originaires de la Vallée de la Bruche et du Piémont (entre Sélestat et Molsheim) et à destination de l’Eurométropole.