La récente réforme territoriale, avec la création des grandes régions, entraîne une importante redistribution des cartes en matière de gouvernance et d’aménagement du territoire. Ces changements s’opèrent dans un contexte énergétique, écologique et financier complexe qui implique de prendre certaines décisions importantes. C’est le cas en matière de politique de transport : la dissociation entre lieu de résidence et de travail se poursuit et offrir des alternatives concurrentielles à la voiture n’est pas sans soulever des questions.
Dans le cas de l’offre TER, ces réflexions sont particulièrement prégnantes, puisque c’est la nouvelle région Grand Est qui est autorité organisatrice. C’est elle qui, sur la base des spécificités de chacune des anciennes régions, définit les priorités en termes d’offre ferroviaire régionale.
Les travaux engagés en 2015 par l’ADEUS, visant à mettre en regard offre à destination des communes agglomérées de l’Eurométropole de Strasbourg et demande théorique, ont permis d’apporter un regard neuf sur le fonctionnement de deux lignes TER.
Ces travaux ont été élargis cette année à l’ensemble du réseau TER à l’échelle du Bas-Rhin, afin de donner un maximum de clés de compréhension de la pertinence et des limites de cette offre TER pour accéder au cœur métropolitain.